Disneyland est sans doute le meilleur endroit pour retomber en enfance, surtout quand on a été baigné dans des dessins animés grouillants de princesses endormies, de souliers égarés, de citrouilles transformées en carrosse dès son plus jeune âge.
Invité par Lila, j’y suis donc retourné il y a peu.
Une très bonne occasion ma foi de se faire vibrer la couenne dans les attractions telles que space mountain ou le train des mines, de se laisser attendrir par les poupées de it’s a small world, de se perdre dans la labyrinthe d’Alice, ou encore de dévorer des friandises sur un manège enchanté.
Demoiselle aux boucles dorées et jeune brune frangée se donnent donc rendez vous dans la matinée, mais ne réussiront finalement qu’a se retrouver une bonne heure après.
Elles ne se doutent pas un seul instant que sous leur manteaux, par le plus grand des hasard elles on mis la même robe. Elles sont définitivement jumelles de style, et ça les fait bien rigoler.
Files d’attente interminables, longue séance photo dans le labyrinthe, enfants hystériques, cheveux emmêlés et barbes à papa collantes sont quelques particularités réjouissantes de cette journée féerique passé entre deux princesses.
Lila: manteau (le prince) Philip Lim, robe H&M, chaussures repetto, sac vintage.
Moi: manteau zara, robe H&M, chaussures repetto, sac vintage
Les puces de Vanves…véritable caverne d’ali baba en extérieur, où se côtoient de nombreux objets, tous aussi différents et surprenants les uns que les autres.
c’est tout un univers loufoque et décalé, où un bric à brac impressionant s’entasse et s’aligne sur des tables anciennes, dans des cartons, ou de précieuses vitrines d’orfèvres. Une ambiance ou les couleurs explosent des malles à jouets et des présentoirs.
Le bruit de fond qui s’en dégage est varié, riche et follement attirant, le cliquetis mécanique d’un vieil automate se mêle à la mélodie d’un vinyle sur une platine, et le son d’un piano désaccordé accompagne joyeusement le brouhaha des voix qui marchandent et se saluent.
autant un service de porcelaine ne parait nullement étrange isolé sur une table, mais entouré d’autres objets bizarres et inattendus, il prend soudainement une dimension pour le moins inhabituelle. Cela va d’animaux empaillés, de vieux disques des année 70, d’une paire de botte de marin, d’une chaise à pied manquant, ou de poupons chauves à la mine boudeuse.
C’est un peu comme un vide grenier de village, sauf qu’il y a des japonais et des américains par troupeaux (ce qui fait malheureusement grimper les prix en flèche)
Parmi cette multitude de marchandise, plus ou moins vieille, précieuse ou en bon état, il y a bien souvent moyen de trouver un petit trésors, nouvel objet de convoitise. cela amène d’ailleurs à en venir aux vendeurs pour la majorité joyeux et bout en train , et comme partout, d’autres bien plus grincheux, surtout quand la fraîcheur hivernale se fait sentir. c’est aussi l’occasion de marchander à l’amiable, ce qui change du passage à la caisse « supermarchénal » ou « zara-ein ».
Les puces de Vanves, c’est surtout l’une de mes adresses secrète pour trouver de très beaux sac et foulards vintage, de ravissantes dentelles et bijoux raffinés, des lunettes et des objet de déco rétro…c’est evidemment une excellente alternative au friperie qui n’ont pas toujours de réassorts assez fréquents.
Si je vous en parle, ce n’est pas uniquement en tant que fan d’antiquités et de vintageries, car je pense que rien que pour que le spectacle que ce décors offre, cela vaut franchement le coup de se lever tôt un dimanche matin.
Les puces de Vanves, avenue Marc Sangnier et avenue George Lafenestre, Paris 75014
ouvert le samedi et le dimanche, matin uniquement de 7h à 13h30 environ
Métro porte de Vanves ligne 13, ou bus 28 ,38, 48, 58, 95
Sur l’invitation de jeune demoiselle, nous avons été quelques blogeuses à nous retrouver autour d’une table pour deguster ces petites choses delicates aux parfum framboise, pétale de rose, vanille, pistache et chocolat.
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