Les puces de Vanves…véritable caverne d’ali baba en extérieur, où se côtoient de nombreux objets, tous aussi différents et surprenants les uns que les autres.
c’est tout un univers loufoque et décalé, où un bric à brac impressionant s’entasse et s’aligne sur des tables anciennes, dans des cartons, ou de précieuses vitrines d’orfèvres. Une ambiance ou les couleurs explosent des malles à jouets et des présentoirs.
Le bruit de fond qui s’en dégage est varié, riche et follement attirant, le cliquetis mécanique d’un vieil automate se mêle à la mélodie d’un vinyle sur une platine, et le son d’un piano désaccordé accompagne joyeusement le brouhaha des voix qui marchandent et se saluent.
autant un service de porcelaine ne parait nullement étrange isolé sur une table, mais entouré d’autres objets bizarres et inattendus, il prend soudainement une dimension pour le moins inhabituelle. Cela va d’animaux empaillés, de vieux disques des année 70, d’une paire de botte de marin, d’une chaise à pied manquant, ou de poupons chauves à la mine boudeuse.
C’est un peu comme un vide grenier de village, sauf qu’il y a des japonais et des américains par troupeaux (ce qui fait malheureusement grimper les prix en flèche)
Parmi cette multitude de marchandise, plus ou moins vieille, précieuse ou en bon état, il y a bien souvent moyen de trouver un petit trésors, nouvel objet de convoitise. cela amène d’ailleurs à en venir aux vendeurs pour la majorité joyeux et bout en train , et comme partout, d’autres bien plus grincheux, surtout quand la fraîcheur hivernale se fait sentir. c’est aussi l’occasion de marchander à l’amiable, ce qui change du passage à la caisse « supermarchénal » ou « zara-ein ».
Les puces de Vanves, c’est surtout l’une de mes adresses secrète pour trouver de très beaux sac et foulards vintage, de ravissantes dentelles et bijoux raffinés, des lunettes et des objet de déco rétro…c’est evidemment une excellente alternative au friperie qui n’ont pas toujours de réassorts assez fréquents.
Si je vous en parle, ce n’est pas uniquement en tant que fan d’antiquités et de vintageries, car je pense que rien que pour que le spectacle que ce décors offre, cela vaut franchement le coup de se lever tôt un dimanche matin.
Les puces de Vanves, avenue Marc Sangnier et avenue George Lafenestre, Paris 75014
ouvert le samedi et le dimanche, matin uniquement de 7h à 13h30 environ
Métro porte de Vanves ligne 13, ou bus 28 ,38, 48, 58, 95
Je crois que je deviens de plus en plus dingue des friperies.
Maintenant quand je rentre dans un zara ou un h&m, je ressens comme une impression d’ennui, tout est presque trop lisse, facile, uniforme.
La raison de cette récente préférences vient sans doute du fait que tout d’abord, j’adore fouiller, même s’il faut parfois faire preuve de beaucoup de patience, il en résulte bien souvent d’assez chouettes trouvailles.
Ensuite, je trouve que justement tout le charme du vêtement vintage vient du fait qu’il ai déjà été porté, qu’il possède une histoire ainsi qu’une origine mystérieuse.
Il y a peu, mon attention s’est attachée tout particulièrement sur une robe complètemment folklorique, et quand je dis folklorique ce n’est pas de manière légères.
Pas forcément aux goût de tout le monde, elle confirme néanmoins mon attirance quelque peu curieuse pour les imprimés et les fleurs de babooshka (celles qui m’ont croisé en vrai m’ont-elles déja apercue sans un foulard russe ?)
portée avec une longue écharpe, et des petits escarpins (de mémé hin hin hin), c’est une tenue facile à vivre, confortable et douillette pour affronter la brise qui se fait de plus en plus fraîche.
sinon, ne me demandez pas pourquoi je ne porte pas un pull ou de tee shirt en dessous, c’était juste pour la photo, et puis au moment où je l’ai prise, il faisait tout de même quelques degrés de plus…
robe vintage
écharpe h&m
ceinture vintage
escarpins vintage
J’ai toujours eu une attirance pour tout ce qui vient de la mer.
hormis le poisson et les crustacés, que je n’apprécie que moyennement, la beauté de l’océan, les mystères et les richesses qu’il renferme, les romans de naufrage, le vent salé me captivent. Peut être aussi parce que mon amoureux m’a initié à la voile, au plaisir de naviguer, de se sentir l’âme d’un explorateur sur des eaux turbulentes.
Pas étonnant donc, que j’ai un faible pour les vêtements marins: marinières de matelot, veste de petit mousse, costumes d’armées navales.
Et de la sorte, trop contente de dénicher dans une friperie un pantalon très ressemblant à ceux que portaient les marines pendant la guerre.
Il est fait dans un très beau tissus, avec des finitions impeccables, de jolis boutons, une belle coupe, et une une taille haute, trèèèès haute.
histoire de ne pas cacher le joli boutonnage, je le porte avec une marinière courte. Et avec des compensées ou de simples bottes à talon, cela évite que le bas traîne par terre, et ça donne un petit coté rétro loin de me déplaire.
En fait je suis surtout contente de ma trouvaille parce que ça faisait un bon moment que j’en voulais un, Balenciaga et Givenchy m’ayant déjà fait trépigner d’envie avec leur somptueux modèle.
  Balanciaga printemps été 2005 // Givenchy automne hiver 2007
* * *
marinière vintage
broche topshop
pantalon Iglaine
chaussures minelli
* * *
le
bon truc à savoir, c’est que même si je l’ai trouvé dans une friperie,
ce pantalon n’est pas vintage, c’est en fait un modèle fabriqué en
province et vendu par la boutique Iglaine, qui reproduit quelques
modèles d’un créateur des années 70.
Ce
qui signifie que s’il vous plaît, il y a surement moyen de se le faire
fabriquer, ou même de trouver le même modèle dans un autre tissus en
magasin.
Le prix? 90 euros. quand on voit dans certaines boutiques
des pantalon fabriqués à la chaîne et made in sentier, dans des tissus
parfois médiocre à 120 euros, je peux vous dire que celui ci est un
excellent calcul, un très beau modèle travaillé par des couturières
expertes, et qui ne court pas les rues!
(Â Iglaine: 12 rue de la grande truanderie )