Je profite d’un petit rayon de soleil pour prendre en photo ma tenue du jour, un mélange de vêtements d’été et d’hiver. Pourquoi ne pas utiliser une jupe légère et des chaussures ouvertes, en les associant avec des collants et un petit pull, pour réchauffer le tout.
Au moins c’est en accord avec la météo actuelle, il ne fait encore ni trop chaud, ni trop froid.
En me méfiant tout de même des fréquentes averses qui sévissent à Paris ces derniers jours…
tee shirt h&m
gilet vintage
jupe zara
ceinture vintage
collant h&m
chaussures minelli
Lula, je l’avais découvert il y a peut être 2 ou 3 mois de ça, par hasard, en passant dans une librairie extrêmement bien fournie et complète dans le marais.
moyennant un délestage d’un billet de 10 euros, j’étais repartie toute gaie avec ce magazine, qui allait pour le moins assouvir mon appétit vorace de papier glacé.
L’issue 4 était fantastique, la nouvelle, numéro 5, que je viens de m’offrir,m’a comblée de ravissement.
est ce possible qu’un simple magazine puisse me mettre dans un état second? celui là en tout cas oui.
c’était un peu comme si je voyageais dans mon fort intérieur, comme si un condensé des mes goûts et de ce que j’aime, c’était projeté sur ces pages.
au menu, une Kirsten sublime, qui tour à tour pose devant l’objectif sur un cheval à bascule ou dans un bain moussant, et nous révèle quelques photos d’enfance, Interview d’Au revoir simone, des clichés de virgin suicides redécouverts, des jeunes filles en fleur aux ailes d’anges courant dans le jardin, des bibelots et des étagères de chambre d’enfant entremêlés. on croit entendre un sac en plume faire cui cui dans une cage, certaines pages sont gribouillées façon carnet de croquis. Tout un univers frai, naïf et poétique.
Le magazine des femmes enfant, tout simplement.
J’ai toujours eu une attirance pour tout ce qui vient de la mer.
hormis le poisson et les crustacés, que je n’apprécie que moyennement, la beauté de l’océan, les mystères et les richesses qu’il renferme, les romans de naufrage, le vent salé me captivent. Peut être aussi parce que mon amoureux m’a initié à la voile, au plaisir de naviguer, de se sentir l’âme d’un explorateur sur des eaux turbulentes.
Pas étonnant donc, que j’ai un faible pour les vêtements marins: marinières de matelot, veste de petit mousse, costumes d’armées navales.
Et de la sorte, trop contente de dénicher dans une friperie un pantalon très ressemblant à ceux que portaient les marines pendant la guerre.
Il est fait dans un très beau tissus, avec des finitions impeccables, de jolis boutons, une belle coupe, et une une taille haute, trèèèès haute.
histoire de ne pas cacher le joli boutonnage, je le porte avec une marinière courte. Et avec des compensées ou de simples bottes à talon, cela évite que le bas traîne par terre, et ça donne un petit coté rétro loin de me déplaire.
En fait je suis surtout contente de ma trouvaille parce que ça faisait un bon moment que j’en voulais un, Balenciaga et Givenchy m’ayant déjà fait trépigner d’envie avec leur somptueux modèle.
  Balanciaga printemps été 2005 // Givenchy automne hiver 2007
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marinière vintage
broche topshop
pantalon Iglaine
chaussures minelli
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le
bon truc à savoir, c’est que même si je l’ai trouvé dans une friperie,
ce pantalon n’est pas vintage, c’est en fait un modèle fabriqué en
province et vendu par la boutique Iglaine, qui reproduit quelques
modèles d’un créateur des années 70.
Ce
qui signifie que s’il vous plaît, il y a surement moyen de se le faire
fabriquer, ou même de trouver le même modèle dans un autre tissus en
magasin.
Le prix? 90 euros. quand on voit dans certaines boutiques
des pantalon fabriqués à la chaîne et made in sentier, dans des tissus
parfois médiocre à 120 euros, je peux vous dire que celui ci est un
excellent calcul, un très beau modèle travaillé par des couturières
expertes, et qui ne court pas les rues!
(Â Iglaine: 12 rue de la grande truanderie )