La capitale anglaise n’est pas une ville qui me sois complètement étrangère.
J’y ai tout d’abord habité il y a deux ans pendant quelques mois, suffisamment pour réaliser que ce n’était pas une ville faite pour moi.
Dur mais plaisant labeur dans le studio d’un créateur anglais, Alexander McQueen, je passais plus de temps sous un plafond que sous les branche d’un arbre dans un parc.
Y revenir le temps d’un week end m’a fait rattraper ce que j’avais manqué, ou eu trop peu de temps pour profiter.
voici donc un bref compte rendu de mon séjour à Londres, ou j’ai en opposition passé plus de temps à l’extérieur, sous un ciel parfois radieux, parfois pluvieux:
brunch copieux – Notting hill et ses maisons colorées – portobello market débordant de monde – la hummingbird bakery pour ses cupcakes aussi savoureux que plaisants à regarder – le restaurant sausage & mash typiquement anglais – brick lane et ses friperies environnantes dont absolute vintage et beyond retro (je n’ai rien trouvé malgré une inspection acharnée) – la Tate modern avec la gigantesque fissure de Doris Salcedo – une ballade le long du Thames pour rejoindre le London eye, ainsi que le ding-dongant big Ben – little venise et ses péniches tranquilles – le regent’s park et ses charmants petits écureuils – les librairies de soho qui ont fait la joie de mon homme – oxford circus en comprenant bien sur topshop d’où je n’ai ramené qu’une paire de petites chaussures blanches – Un retour en stress pour rejoindre l’aéroport, ce week end prévu trop peu à l’avance n’a pas permis cette fois ci de s’offrir le luxe d’un billet en eurostar. ( bien dommage car cela bouffe une bonne partie du week end )
J’aurais aimé faire plus de boutiques, mais ce sont finalement les expéditions en extérieur qui ont été privilégiées, et pour le coup , dear lord, je me suis laché grave pour faire des photos!
Sont repartis dans mes bagages:
– un paire de chaussures blanches topshop
– un ukulélé rouge (oui vous avez bien lu!)
– deux livres: Nylon street , et Fushigi circus de mark ryden
***
ce que je n’ai pas trouvé (j’enrage) :
– une miniature d’un van volkswagen
– la hummingbird bakery ouverte le lundi pour ramener des cupcakes chez moi
– la boutique Tabio
Aujourd’hui pas de chichis, pas de tenue apprêté ni de talons vertigineux.
J’ai juste envie d’enfiler un pull doux et confortable (piqué au mâle), nouer comme à mon habitude une foulard bien chaud autour du cou, et affiner le tout avec ma jupe et mes bottes favorites.
Un look pas prise de tête, pile poil dans mon humeur du moment.
Pull en cachemire Uniqlo homme
foulard vintage
jupe zara
sac vintage
collants doré doré
bottes vintage
A venir, un compte rendu de mon week end à Londres: cupcakes, écureuils , maison colorés et joli parc !
Paris à beau être la ville ou je suis née, ou j’habite depuis plus de 17 ans, il m’arrive toujours de m’extasier devant les choses les plus ordinaires qui sois:
une belle porte d’immeuble, une vitrine de boulangerie remplie de pâtisseries ou les rues encore pavées dans certains quartiers.
et puis il y a les choses moins anodines, que l’on pourrait voir dans n’importe quelle ville, mais qui ne sont pas moins attendrissantes comme un ballon coincé dans un arbre, ou une gentille mamie à la tenue quelque peu farfelue assise sur un banc dans un parc.
Oui, je dois dire que j’aime beaucoup cette ville.
Il ne se passe jamais une journée sans que quelque chose attire mon regard au coin d’une rue, que je m’arrête une minute, juste le temps d’observer, puis que je reparte, perdue dans mes pensées, un sourire au coin des lèvres.
la chose la plus émouvante que j’ai pu apercevoir cette année est sans doute un couple de pigeons qui traversaient sur un passage clouté, de la manière la plus naturelle qui sois.
Je ne sais pas si c’est le fait que ça ce soit passé un matin ensoleillé, que la rue sois étonnamment calme et déserte, mais cette scène m’a parue à la fois rigolote et poétique (en me faisant durement regretter de ne pas avoir mon appareil photo ce jour là !)
Allez, un peu (beaucoup) de photos prise à Paris ces derniers mois, une bonne occasion de lui dire au revoir, juste le temps d’un week end, car d’ici peu, je m’envole pour Londres.