Parfois la mode me fatigue.
Enfin, juste un peu, je suis encore loin d’en être désintéressée, mais il y a tout simplement des périodes où je pose mon dévolu sur autre chose.
Ma lubie actuelle? La déco
Au lieu de passer mes quelques heures habituelles à fouiller en boutique, je fouine aux puces de Vanves, je retourne ebay dans tous les sens à la recherche d’objets rétros sympa pour envahir embellir ma chambre.
En l’espace de deux semaine, j’ai récolté un joli petit butin: un téléphone bleu, une télévision orange, de la vaisselle 70’s, une radio des années 50, et même un petit ventilateur en métal ( non présent sur les photos) que je vais m’empresser de repeindre.
Quand j’ai une lubie je vous dis, je vais jusqu’au bout!
Et encore la chasse n’est pas finie, bientôt je l’espère, un tourne disque Teppaz et de vieux vinyles diffuseront une jolie musique dans la pièce, et j’aurais enfin reçu la miniature du van volkswagen de mes rêves.
Non, je n’essaye pas de recréer le salon de ma grand mère chez moi, rassurez vous, vous avez simplement affaire à une amoureuse de ces objets qui ont du vécu, et un design si particulier.
Et comme délaisser entièrement les fringues reste une choses totalement inimaginable sur ce blog, j’en profite pour mettre le tout en situation avec ma robe 60’s ressortie pour l’occasion!
television puces de vanves
telephone ebay
radio puces de vanves
assiette puces de vanves
robe vintage (tokyo)
chaussures zara
lunettes h&m
Je profite de l’esprit de cet article pour parler du salon du vintage auquel je me suis rendue samedi dernier. En un mot, je suis déçue, très déçue même. Rien de véritablement authentique la bas, du moins pas dans l’esprit. Le mobilier avait beau être d’époque et les vêtements aussi, cela n’effaçait pas cette désagréable impression d’ambiance faussement préfabriquée pour les novices , des prix pour leurs part véritablement exagérés, et des vendeurs prétentieux.
Il y a toujours des gens pour profiter des dernières choses à la mode. Voir cette tendance vintage utilisée de la sorte me désole, et m’agace même.
Moi je vous dis, je retourne dans le grenier de ma grand mère, car finalement il n’y a que ça de vrai !
La capitale anglaise n’est pas une ville qui me sois complètement étrangère.
J’y ai tout d’abord habité il y a deux ans pendant quelques mois, suffisamment pour réaliser que ce n’était pas une ville faite pour moi.
Dur mais plaisant labeur dans le studio d’un créateur anglais, Alexander McQueen, je passais plus de temps sous un plafond que sous les branche d’un arbre dans un parc.
Y revenir le temps d’un week end m’a fait rattraper ce que j’avais manqué, ou eu trop peu de temps pour profiter.
voici donc un bref compte rendu de mon séjour à Londres, ou j’ai en opposition passé plus de temps à l’extérieur, sous un ciel parfois radieux, parfois pluvieux:
brunch copieux – Notting hill et ses maisons colorées – portobello market débordant de monde – la hummingbird bakery pour ses cupcakes aussi savoureux que plaisants à regarder – le restaurant sausage & mash typiquement anglais – brick lane et ses friperies environnantes dont absolute vintage et beyond retro (je n’ai rien trouvé malgré une inspection acharnée) – la Tate modern avec la gigantesque fissure de Doris Salcedo – une ballade le long du Thames pour rejoindre le London eye, ainsi que le ding-dongant big Ben – little venise et ses péniches tranquilles – le regent’s park et ses charmants petits écureuils – les librairies de soho qui ont fait la joie de mon homme – oxford circus en comprenant bien sur topshop d’où je n’ai ramené qu’une paire de petites chaussures blanches – Un retour en stress pour rejoindre l’aéroport, ce week end prévu trop peu à l’avance n’a pas permis cette fois ci de s’offrir le luxe d’un billet en eurostar. ( bien dommage car cela bouffe une bonne partie du week end )
J’aurais aimé faire plus de boutiques, mais ce sont finalement les expéditions en extérieur qui ont été privilégiées, et pour le coup , dear lord, je me suis laché grave pour faire des photos!
Sont repartis dans mes bagages:
– un paire de chaussures blanches topshop
– un ukulélé rouge (oui vous avez bien lu!)
– deux livres: Nylon street , et Fushigi circus de mark ryden
***
ce que je n’ai pas trouvé (j’enrage) :
– une miniature d’un van volkswagen
– la hummingbird bakery ouverte le lundi pour ramener des cupcakes chez moi
– la boutique Tabio
Dans le figaro du 2 janvier 2008 figure un article de Caroline Wietzel intitulé « la pièce vintage qui change tout ».
Il est évoqué que le vêtement chiné est utilisé par les jeunes comme un moyen de personnaliser son style, de s’élaborer une tenue personnelle à moindre frais.
j’y suis entre autres cité, et deux photographies de mon blog illustrent l’article; J’avais en effet reçu une demande pour utiliser ces photos, mais je ne pensais pas qu’elles iraient jusqu’à être publiés dans le journal papier:
Petit morceau choisi:
« les jeunes gens les plus doués, qui s’adonnent souvent avec talent à ce petit jeu de « mix’n’match », mettent en ligne leurs essais comme ils livreraient un mode d’emplois. Sur son blog thecherryblossomgirl, la très inspirée Alix décode ses dernières trouvailles joliments photographiées: le gilet en grosse maille pour relooker la petite robe zara (ici) le vieux carré de soie pour revaloriser la blouse h&m (ici), ou encore le petit sac vintage sur une robe Isabel Marant (ici) ».
Pour lire l’article en plus grand, cliquer sur l’image ci dessous:
Ho allez, c’est vrai je me la pète un peu, mais ce n’est pas tous les jours que l’on est cité dans un tel journal.
merci à Loutre pour l’info.