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A mon retour du Mexique, j’avais une toute autre idée de la mort.
C’est là bas que j’ai découvert qu’elle pouvait être célébré de manière joyeuse, là où le sujet est très tabou dans d’autres pays.
Conseillé par une lectrice ( merci Anne ! ), je suis allé à Mixquic pour le deuxième jour de Dias de los Muertos.
Le cimetière de cette petite ville est réputé pour le rassemblement et la ferveur des gens qui y viennent à cette période de l’année.
Les familles se retrouvent autour de la tombe de leurs ancêtres, et réalisent les plus belles décorations florales. Les gens sont souriants, font la fête, il y a de la musique et des éclats de rires !
J’ai été impressionnée pas le profusion de couleurs et de fleurs ce jour là . Assez déstabilisée par l’atmosphère ambiante aussi.
Le seul élément de comparaison que j’ai étant la Toussaint ( moment que je qualifierais de plus lugubre et déprimant de l’année ).
Autours du cimetière, la fête battait son plein. Une fiesta en plein air grouillant d’enfant déguisés et de sucreries. Les Mexicains semblent avoir une idée particulièrement humoristique de la mort, à voir ces bonbons en forme de tombes, de squelettes et de crânes !
J’imagine qu’au Mexique, le décès d’un être cher doit être tout aussi douloureux qu’ailleurs.
Il y a simplement une toute autre manière de se rappeler des défunts, et cela se fait de manière joyeuse!
Pour l’occasion, je m’était costumé en « Catrina ».
Sans même le vouloir, j’ai attiré la fascination de beaucoup de gens qui voulaient alors être pris en photos avec moi!
En croyant me fondre dans la foule avec mon maquillage et mon châle Mexicain, au contraire, j’avais apparemment tout l’air d’une originale ( la plupart des autres gens étaient plutôt déguisés en sorcières, en zombie ou en vampires ).
Je pense maintenant que ce look est plus populaire dans les régions « mexicanisées » des US, comme L.A par exemple ).
Il y avait très peu de touristes à Mixquic, et cela a renforcé mon impression de dépaysement total.
Je suis passée par la porte de ce cimetière comme si j’entrais dans une autre dimension, et j’en suis ressortie changée à jamais.
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♫ ♪ Hey Monstruo – Los Monstruos
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When I came back from Mexico, I had a different idea of ​​death.
This is the place where I discovered that it could be joyful celebration, compared to other counties where the subject is pretty much taboo.
Recommended by a reader (thank you Anne!), I went to Mixquic on the second day of Dias de los Muertos.
This town’s cemetery is famous for the people’s fervor at this time of the year.
Families gather around the graves of their ancestors, and adorn them with the most beautiful floral decorations. People are smiling, celebrating, there is music and lots of laughts !
I was really impressed by the profusion of colors and flowers on that day. A bit destabilized by the happy atmosphere as well, comparing this moment to the « All Saints Day » we have in France ( which I find extremely depressing! )
Around the cemetery, the party was in full swing. An outdoor fiesta teeming with children costumed as vampires and witches, and sweets.
Mexicans seem to have a particularly humorous idea of death, seeing these graves lollipos, and these skeletons and skulls made of sugar!
I imagine that in Mexico, death of a loved one is just as painful as anywhere else.
There is just a different way to remember the deceased, and it’s made a joyous way!
For the occasion, I dressed up as a « Catrina ».
It’s not something I was expecting at all, but many people were fascinated by my costume, and wanted to be pictured with me!
Believing I would be unnoticeable in the crowd with my mexican makeup and shawl, I was, on the contrary and apparently an « original » ( most peolple dressed up as witched, zombies and vampires on that day ).
Now thinking of it, I guess this kind of look is more popular in regions of the U.S with a strong Mexican vibe, like L.A for example).
There were very few tourists in Mixquic, and it made my feeling of living something special even stronger.
I went through the gate of this cemetery as if I was entering another dimension, and I came back changed, for ever.
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Photos taken at:
♥ Mixquic cemetery
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Mexico City regorge de nombreux marchés, chacun avec ses propres particularités ( ma visite dans le marché voodoo restera inoubliable, j’en ai encore des frissons ! )
Celui que j’ai préféré est le « Mercado Ciudadela ».
On y trouve beaucoup de ravissants objets ( Calaveras peintes, vêtements, accessoires, objets de déco en tout genre ).
C’est dans ce marché que j’ai trouvé la grande majorité de mes souvenirs de Mexico City.
Moi qui raffole de ces petites boites colorés mettant en scène des squelettes costumés, j’en ai ramené une bonne dizaine à la maison !
Bien que ce marché semble le plus touristique, j’ai été surprise par le très peu de monde qu’il y avait. Avec mes amies, nous étions pratiquement les seules sur les lieux !
L’ambiance y est agréable, et les vendeurs très sympathique, ce qui ne gâche rien !
Si vous avez l’occasion de visiter Mexico City, et que vous n’avez pas particulièrement envie de faire beaucoup de marchés, c’est celui ci que je vous recommande chaudement.
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♫ ♪ Los Caimanes – La Petenera
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There’s many different markets in Mexico City, each of them with its own peculiarities (my visit into the voodoo market will remain unforgettable )
My favorite is the « Mercado Ciudadela. »
There are many delightful objects there (painted Calaveras, clothing, accessories, decoration stuff ).
It’s in this market that I have found most of my souvenirs from Mexico City.
You know those little boxes featuring small dressed skeletons? welln I like them so much I have bought at least ten!
Although this market seems more touristy than the others, I was surprised by the very few people who were there. With my friends, we were practically the only ones!
The atmosphere is nice, sellers are friendly, which doesn’t hurt!
If you have the opportunity to visit Mexico City, and if visiting many markets is not really your thing, then I think this is the one you should go to!
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« Dias de los Muertos » approchait à grands pas, et cela se faisait sentir dans les magasins. En particulier les boulangeries.
Les Mexicains font effectivement leurs emplettes pour les « ofrendas », les offrandes qui seront par la suite offertes à leurs ailleuls.
Un passage à la pâtisserie Ideal m’a fait comprendre l’ampleur de la chose.
L’endroit grouillait de monde, et les boites contenant le fameux « Pan de Muerto » en constant réapprovisionnement sur les stands.
Etant venue tout spécialement de France pour Dias de los Muertos, assister aux coulisses des festivitées m’a rapproché encore plus de la culture Mexicaine.
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« Dias de los Muertos » was only in a few days, and it was really showing. Especially in the bakeries.
This is the moment for the Mexicans to get their « ofrendas », the offerings that will subsequently be given to their ancestors .
A visit to the pastry Ideal made ​​me realize the big deal it actually was.
The place was swarming with people, and the boxes containing the famous « Pan de Muerto » was in constant replenishment for the stands.
Since I came from France especially for Dias de los Muertos, seing this brought me even closer to the Mexican culture.
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—————————————-————- ♥ Mercado Ciudadela
—————————————-————–♥ Pasteleria Ideal
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Je me rappelle encore du premier choc que j’ai éprouvé en regardant les oeuvres de Frida Kahlo.
C’était en 2005. Je travaillais pour Alexander McQueen à Londres, et la Tate Modern consacrait une très belle exposition à l’artiste Mexicaine.
J’avais déjà vu ses peintures dans des livres auparavant, mais les voir en vrai était encore plus poignant.
A ce moment là , j’avais ressenti à quel point Frida Kahlo arrivait à exprimer ses sentiments à travers une toile. La douleur mêlée à de la douceur s’exprimait à merveille à travers ses coups de pinceaux.
Quand je me suis rendue à Mexico City en Novembre dernier, il était donc tout naturel de me rendre à la « Casa Azul »: La maison où Frida est née, et décédée 47 ans plus tard.
Bien que l’endroit fasse à présent office de musée, c’est véritablement une maison que j’ai eu l’impression de visiter. L’ambiance y est intime, comme si ses habitants y séjournaient toujours.
On peut y voir un grand nombre d’objets personnels ( lit à baldaquin avec le miroir, photos de famille, oreillers brodés, carnets de croquis, le plâtre de Frida ainsi que l’urne contenant ses cendres ) mêlés à une décoration d’inspiration populaire Mexicaine.
Le jardin, avec ses murs peint d’un bleu très vif et ses nombreuses plantes, est à lui seul un petit paradis sur terre.
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♫ ♪ Caetano Veloso & Lila Downs – Burn it blue
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I can still remember the first shock I experienced watching the works of Frida Kahlo.
It was in 2005. I was working for Alexander McQueen in London, and the Tate Modern devoted a great exhibition to the Mexican artist.
Although I saw her paintings many times in books before, seeing the real paintings was even more poignant.
At that moment, I could feel how good Frida Kahlo was in expressing her emotions. The painful yet sweet feelings were incredibly well expressed through her paintings.
When I came to Mexico City last November, it seemed perfectly logical for me to go to the « Casa Azul »: The house where Frida was born, and died 47 years later.
Although the place is now called a Museum, I really felt like visiting a real home. As if the people who lived there were still here.
You can see a lot of personal belongings (family photos, pillows, sketchbooks, plaster of Frida and the urn containing her ashes) mixed with popular Mexican decoration.
The garden, with many plants and walls painted in a very bright blue, seemed like a little paradise on earth.
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