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Comme énoncé dans mon article sur La Boca, le Fileteado Porteño est un style de peinture très ornemental, né dans les quartiers populaires et devenu emblématique de Buenos Aires.
J’adore ce style car en plus de son esthétique romantique, son but premier et de personnaliser les possessions qui nous sont chères.
Historiquement, ce sont les charrettes pour transporter les marchandises qui ont d’abord été repeintes avec des motifs décoratifs à la fin du XIXème siècle. Une manière de personnaliser et d’apporter une touche d’originalité à son bien.
Le Filete doit ses origines à l’influences européenne venant de ses immigrants qui n’ont pas hésité à apporter un peu de leur héritage, jusqu’à ce que ce style possède une identité propre et typiquement Argentine.
Le lettrage associé est apparu peu de temps après, grâce à la maîtrise de lettristes français.
Les charrettes ont peu à peu disparu, mais le Fileteado Porteño est resté, en s’invitant sur des camions, sur les bus de transport public.
A un tel point que dans les années 70, les autorités ont dû imposer des limites pour que cet art décoratif ne recouvre pas la ville entière.
Aujourd’hui, on retrouve le Fileteado Porteño par petites touches un peu partout dans la ville. Une empreinte discrète demeure sur la carrosserie des bus par exemple, mais c’est surtout à la Boca qu’il est le plus présent.
Le Fileteado Porteño est aussi étroitement associé au Tango ( autre art originaire de Buenos Aires ), c’est même devenu son esthétique emblématique.
Qui dit Tango dit Carlos Gardel, célèbre chanteur des années 20, adoré des Argentins et représenté partout dans la ville.
C’est justement dans la rue où se trouve son musée dans le quartier d’Abasto que j’ai pu voir les plus belles maisons de style.
Si vous êtes de passage à Buenos Aires et souhaitez voir ces façades colorées, allez au numéro 735 de la Calle Jean Jaurès.
Mais évitez de trop vous éloigner. De part mon impression et ma propre expérience ( me faire suivre par un mec louche par exemple ), le quartier d’Abasto ne m’a pas semblé très sûr pour des touristes.
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♫ ♪ I’ll see you in my dream – Cliff Edwards
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As mentioned in my article about La Boca, the Fileteado Porteño is a very ornamental style of painting, born in the poor neighborhoods of the city and that became very emblematic of Buenos Aires.
I love this style because apart from its very beautiful and romantic appearance, it is first used to adorn any kind of beloved objects.
Historically, it’s the tumbrels used to carry the goods that were first painted with decorative motifs in the late nineteenth century. A nice way to personalize and add a touch of originality to your belongings.
The Filete owes its origins from the European immigrants, who brought with them some of their culture and heritage, until it became typically Argentine, with its own identity.
The associated lettering appeared shortly after, using the « savoir faire » of french artisans.
The tumbrels gradually disappeared, but the Porteño remained on trucks and public transport buses.
It became so strong in the 70s that the authorities had to impose limits, to avoid this decorative art to cover the entire city.
Today, we find the Fileteado Porteño here and there in the city, as some discreet footprints remain on the buses for example. But it’s mostly in La Boca that you can see it.
The Fileteado Porteño is also closely associated with Tango ( the other famous Buenos Aires art ), and has become its iconic aesthetic.
Who says Tango says Carlos Gardel, the famous singer of the 20’s, loved by the Argentinians and represented everywhere in the city.
It is precisely in his museum’s street that I found the most beautiful Fileteado Porteño houses.
If you are visiting Buenos Aires and would like to see these colorful houses, go to the number 735 of Calle Jean Jaurès.
But do not wander too far away. From my feeling and own experience ( which was to be followed by a really weird guy ), the Abasto neighborhood doesn’t seem very safe for tourists.
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Manteau / Coat : Drôle ( Buenos Aires )
Chaussures / Shoes : Zara
Robe / Dress : Sretsis
Pochette / Pouch : Carven
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Outfit photos by Marie B.–
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Venue un matin en semaine, le quartier de la Boca – connu pour être très touristique – était désert.
J’y suis retourné le week end, pour apprécier une toute autre ambiance, bien plus animée.
Caminito est particulièrement vivant et coloré, avec ses nombreux bars et boutiques.Â
Quartier populaire qui vit descendre de leurs bateaux de nombreux immigrés venus d’Europe au début du siècle, c’est aussi là où est né le célèbre Tango.
On peut donc y apercevoir des couples dansant à l’entrée des bars, pour attirer et divertir les visiteurs.
L’artiste Benito Quinquela Martin ( né à la boca ) et le chanteur Carlos Gardel ( originaire de Toulouse ) sont très représentés, ce qui fait d’eux les âmes du quartier.
En observant les bâtiments, mon attention a été immédiatement attirée par le « Fileteado Porteño ». Un style de peinture très ornemental que je ne connaissais que très peu jusque là . C’est typiquement de Buenos Aires, et je vous en parlerais plus longuement dans un prochain article.
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♫ ♪ Carlos Gardel ( by Juan de Dios Filiberto ) – Caminito
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On a weekday morning, La Boca – a highly touristy district of Buenos Aires – was completely deserted.
I came back later on a saturday to find a rather different atmosphere, much livelier.
Caminito was particularly busy and colorful, with many bars and shops.
A working class neighborhood where many immigrants from Europe settled down in the early century. It is also where the famous Tango was born.
Therefore, you can see many Tango dancers at the entrance of the bars, doing live performance to attract and entertain the visitors.
The artist Benito Quinquela Martin ( born in La Boca ), and singer Carlos Gardel ( born in Toulouse, France ) are frequently featured on the walls, which makes them the two souls of the district.
When observing the building, my attention was immediately attracted by the « Fileteado Porteño ». A highly ornamental style of painting that I knew only little so far. It’s typically from Buenos Aires, and I’ll talk about it more in a coming article.
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Jean Zara, chaussures Charlotte Olympia, ceinture Orla Kiely, manteau Drôle ( Buenos Aires )
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Zara Jeans, Kitty flats from Charlotte Olympia, Orla Kiely Belt, coat from Drôle ( Buenos Aires )
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Beaucoup d’Argentins m’ont déconseillé d’aller à la Boca en fin de journée, et surtout de s’éloigner de Caminito.
J’ai croisé un Français qui y a habité pendant longtemps et qui m’a dit tout le contraire.
Dans le doute, mieux vaut y aller un matin de samedi ou dimanche, et rester dans la zone touristique.
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Many Argentinians advised me not to go to La Boca at the end of the day, and especially to wander away from Caminito.
I met a French guy who lived there for quite a while, and he told me just the opposite.
Difficult to know then, but when in doubt, I would say it’s better to go in the morning during saturday and sunday, and to stay in the tourist area.
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♥ Adresses ♥
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♥ La Perla De Caminito:
For having a pastry and a drink, and enjoying the beautiful decoration. This bar has been rewarded many times for its authenticity.
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♥ Shopping in the lanes on the right side of Magallanes street ( they used to be « conventillos » ).
There’s colorful houses hidden inside, funny stairs and you can find « Fileteado Porteño » signs.
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♥ Caminito street.
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♥ During the week end, next to La Perla de Caminito bar, you can find artisans selling nice things in the street. I bough the most beautiful Fileteado Porteño sign from a really nice guy there.
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