–
Cela faisait un bon moment que je n’avais pas eu de nouveau coup de coeur cinématographique.
C’est un film tchèque, datant de 1970 qui m’a récemment attiré l’attention: Valerie and her week of wonder ( titre original: Valerie a týden divu ). Réalisé par Jaromil JireÅ¡, ce film est basé selon le livre de même nom, écrit par VÃtÄ›zslav Nezval.
L’histoire est difficilement explicable, ce qui, curieusement, fait aussi une partie de son charme. Laissant de côté toute notion de logique, il m’a fallu le visionner plusieurs fois avant de saisir toutes les subtilités qui le composent.
Mais ce qui m’a surtout plus dans ce film, c’est son incomparable esthétique, la beauté des images, l’ambiance virginale et la délicatesse de l’héroïne, une très jeune fille sur le seuil de l’âge adulte. Les décors oscillent entre paysages paradisiaques et sous-sols poussiéreux abritant des vampires et autres êtres inquiétants, à l’apparence très proche d’un certain Nosferatu.
je vous recommande donc ce film, voyage dans l’esprit insaisissable d’une adolescente que je qualifierais à la fois d’insolite, onirique, métaphorique, poétique, avec un pointe d’érotisme, et même parfois des allusions politiques en accord avec le pays et l’époque.
–
–
I hadn’t been really taken with a movie for quite a while now…
My most recent infatuation involves a Czech movie circa 1970 called Valerie and her Week of Wonders (originally titled: Valerie a týden divu). Directed by Jaromil Jires, the film is based on the VÃtÄ›zslav Nezval novel by the same name.
The story itself is hard to describe, which come to think of it, might be why I like it so much. Actually, I had to dismiss all notions of logic and watch it many times over before I really got all of its subtleties.
What I liked most about this film was its incredible aesthetic, its gorgeous imagery, not to mention the portrayal of the delicate, virginal young heroine on the brink of adulthood. The backdrop oscillates between paradisiacal landscapes and musty basements that are host to vampires and other worrisome creatures, some of them bearing a certain resemblance to Nosferatu himself.
Worthy of your attention, this movie takes viewers on a journey through the elusive mind of an unusual, dreamlike, metaphorical, poetic, and slightly erotic adolescent who even manages to be political as a perfectly appropriate sign of the times.
–
–
[kml_flashembed movie= »http://www.youtube.com/v/p0ACEjORtE8″ width= »213″ height= »175″wmode= »transparent » /]
–
–
J’avais découvert Margaux Motin avec sa rubrique » j’ai testé » dans Muteen.
Chaque mois je lisais avec plaisir ses articles alliant illustration pétillante et texte bourré d’humour.
Quelle surprise alors de recevoir ce dessin dans ma boite e-mail !
Un grand merci à Margaux Motin pour ce si joli cadeau.
***
I first discovered Margaux Motin through her Muteen column: « j’ai testé »
Since then, I’ve been eagerly keeping up with her hilarious articles
full of beautiful illustrations.
Needless to say, I was ecstatic to find this drawing in my mailbox!
Thank you so much, Margaux Motin, for having sent me such a beautiful gift.
Je crois que mon blog devient pareil à l’étalage d’un fleuriste: il y a de la végétation partout.
Et ça me plait bien.
Oui, parce qu’avec le mauvais temps que l’on a en ce moment, la vision de jolies pétales ne peut que faire du bien.
Voici une mozaïque fleurie, qui nous met dans une ambiance printanière de façon a compenser les plates bande des jardins publics encore bien tristes.
***
My blog is starting to look like a flower shop: stuff is growing everywhere…
And I like it!
I like it because considering the rotten weather we’ve been having, pretty petals can do us nothing but good.
In an effort to compensate for our still grim looking public parks, here is a floral mosaic to help keep us spring-minded!
music: Minnie Ripperton – les fleurs
Images perso mélangées à des photographies de David Hamilton, des livres hippies de Barry Miles, Le petit prince d’Antoine de St Exupéry, Conte numéro 2 d’Eugène Ionesco, des Magazines Lula et Dazed & confused ainsi que du film marie Antoinette de Sofia Coppola.